Depuis plusieurs années, le cloud est une technologie en vogue. De nombreuses entreprises n’hésitent pas à l’employer pour stocker des données informatiques, mais également pour les rendre accessibles et favoriser les échanges. Le concept de base reste relativement simple, s’appuyant sur le travail collaboratif avec un accès permanent aux informations et depuis n’importe où. Mais il existe différentes formes de cloud à prendre en considération.
Définition et fonctionnement du cloud privé
Dans un système de cloud, il n’y a que les collaborateurs autorisés pouvant accéder aux ressources, indépendamment du terminal, que ce soit un téléphone portable, une tablette ou un ordinateur. Même constat sur la localisation avec un accès depuis l’entreprise ou l’extérieur. Le cloud privé représente le format le plus couramment employé et vous le trouverez également sous l’appellation de cloud dédié.
Concrètement, il s’agit d’une infrastructure entièrement dédiée à votre entreprise. Vous disposez de serveurs privatifs permettant le stockage et la gestion des données, en les rendant accessibles aux collaborateurs de l’entreprise. Une telle configuration implique une administration en interne ou en ayant recours à un prestataire spécialisé comme Weodeo. Ainsi, vous profitez d’un hébergement cloud sécurisé avec une gestion en adéquation avec vos objectifs.
La tarification d’une telle solution reste fixe en fonction des caractéristiques du serveur, du stockage, de la puissance de calcul et de la maintenance associée. La variation tarifaire s’explique par le nombre d’utilisateurs. En contrepartie, l’entreprise profite d’un contrôle total sur l’infrastructure et les données. C’est une solution idéale pour répondre à des besoins spécifiques. Il existe tout de même des contraintes à l’utilisation du cloud privé, comme un coût non négligeable pour sa mise en place et des problèmes de réactivité peuvent apparaître en cas de montée en charge.
Définition et fonctionnement du cloud public
L’association du terme public ne signifie aucunement que les données de l’entreprise sont accessibles par n’importe quelle personne. La sécurisation reste une nouvelle fois primordiale. Cependant, l’hébergement s’effectue sur une multitude de serveurs avec un accès limité aux utilisateurs autorisés. Les offres les plus connues sont certainement le cloud d’Amazon et le cloud de Microsoft.
Dans une telle configuration, la tarification est définie en fonction de l’utilisation des données. En cas de besoin important de stockage ou de bande passante, la facture sera naturellement plus importante. De nombreuses organisations font le choix d’un cloud public pour éviter la contrainte du volume des données. Si jamais les besoins augmentent, les infrastructures s’adaptent automatiquement, contrairement au cloud privé nécessitant des ajustements plus importants.
Le cloud public est également avantageux au moment de sa mise en place, car les dépenses sont drastiquement réduites. La solution vient se mettre en place sur l’infrastructure déjà existante. L’adaptation est alors simple, rapide et peu coûteuse, tout en demeurant évolutive en fonction des besoins. Les limites concernent des problèmes de compatibilité avec des logiciels ou des besoins spécifiques.
L’intérêt du cloud hybride
Lorsque l’entreprise a des besoins complexes, elle s’orientera plus facilement vers un système mixte, c’est-à-dire le cloud hybride. Comme son nom l’indique, différents types de cloud sont utilisés, à la fois privés et publics. Ce sont des entités indépendantes assurant la portabilité des données entre les différentes entités, logiciels et clouds. Les caractéristiques sont complexes avec des différences observables selon les exigences et selon les utilisateurs. De ce fait, un cloud hybride pourra inclure au minimum un cloud privé et un cloud public. Deux clouds privés, deux clouds publics ou un environnement nu bénéficiant d’une connexion à un cloud.
Similitudes entre les clouds
Peu importe le type de cloud, vous retrouvez un fonctionnement similaire basé sur l’extraction, le regroupement et le partage des ressources de calcul évolutives au sein d’un réseau. Leur emploi est également possible pour une stratégie de cloud computing permettant l’exécution de multiples charges de travail au sein du système.
Le cloud regroupe un ensemble de technologies avec généralement la présence d’un système d’exploitation, une plateforme de gestion et bien évidemment des interfaces de programmation d’application. Lorsque l’entreprise a besoin de développer son efficacité ou de disposer de fonctionnalités supplémentaires, des logiciels complémentaires peuvent être installés concernant l’automatisation et la virtualisation.
Comment choisir entre un cloud privé et un cloud public ?
Lorsque votre entreprise a mis en place des normes de sécurité avec un niveau très élevé, il est préférable de choisir la solution du cloud privé. Grâce à cette infrastructure, vous n’avez plus aucune préoccupation à avoir concernant les locations multiples entre entreprises. Pas d’inquiétude, les locations multiples au sein des équipes internes seront toujours bel et bien présentes. Ainsi, l’entreprise déploie des mesures de sécurité plus importantes pour mieux contrôler le stockage et l’organisation de l’information.
Mais la question tarifaire est parfois problématique, car un cloud privé nécessite un budget non négligeable, notamment dans sa gestion. Le juste compromis se situe souvent dans l’utilisation d’un cloud hybride pour profiter des avantages du cloud privé, tout en s’appuyant sur l’efficacité du cloud public.
Présentation des services cloud
Les services cloud se présentent sous différentes formes : PaaS, IaaS et SaaS. Le point commun de ces trois approches repose sur la facilité du flux des données utilisateurs entre l’infrastructure du fournisseur et les clients. Néanmoins, il existe des différences notoires sur les services fournis.
Le modèle IaaS bénéficie de l’expertise du fournisseur de services cloud dans la gestion de l’infrastructure à la fois au niveau du réseau, des serveurs, du stockage des données, de la connexion Internet et de la virtualisation. L’entreprise loue l’infrastructure et y accède depuis un dashbord ou une API. Elle gère elle-même les applications et le système d’exploitation alors que le fournisseur s’attarde sur la maintenance et la gestion du matériel.
Le modèle PaaS fonctionne différemment, car la plateforme logiciel/application et le matériel sont gérés par le prestataire de services cloud. De son côté, l’entreprise prend en charge la gestion de l’application depuis la plateforme, mais également les données spécifiques. Initialement, le modèle était exclusivement réservé aux programmeurs et aux développeurs. Mais le PaaS garantit une plateforme cloud partagée d’une grande utilité pour la gestion d’applications et pour le développement sans la nécessité de se soucier de l’entretien de l’infrastructure.
Le SaaS correspond au dernier modèle. L’application logicielle est alors proposée aux utilisateurs, mais avec une gestion de la part du prestataire de services cloud. Majoritairement, ce sont des applications mobiles ou Web accessibles depuis un navigateur pour l’utilisateur. La connexion s’effectue depuis une interface dédiée ou une API. De son côté, l’utilisateur n’a pas besoin de s’attarder sur les processus de maintenance et les mises à jour logicielles. De plus, il n’a plus besoin de procéder à l’installation de l’application avec le SaaS. L’accès au logiciel s’effectue avec un identifiant et un mot de passe à distance et non localement sur un ordinateur.
Vous désirez modifier votre infrastructure informatique ?
Weodeo vous accompagne dans la réalisation d’un audit et dans les prestations d’infogérance en mettant à votre disposition des solutions cloud. Bien évidemment, une étude préalable reste indispensable pour déterminer avec précision votre besoin. Ensuite, nous opérons une transition progressive pour vous garantir la réussite de la migration.
