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ToggleDe nombreuses entreprises ont la désagréable surprise de découvrir une facturation importante concernant l’utilisation du cloud hybride. Entre la surconsommation et les frais cachés, la facture peut parfois être salée. Pour éviter ce genre de situation, il est préférable d’adopter immédiatement les bonnes pratiques.
Un constat à prendre en considération
Le cloud hybride représente une technologie d’une grande utilité pour les entreprises souhaitant s’appuyer sur les nouvelles technologies pour améliorer leur productivité, mais également pour réduire les coûts. En utilisant uniquement les services consommés et en se basant sur une infrastructure mutualisée, l’organisation doit être en mesure de baisser de façon significative les coûts de fonctionnement. Mais dans certaines situations, l’inverse se produit.
La plus grande vigilance s’impose, car il n’est pas toujours évident de prendre connaissance des grilles tarifaires, souvent complexes et obscures. Résultat, vous éprouvez les plus grandes difficultés pour mettre en concurrence le service. Sans oublier les coûts cachés ayant un impact direct sur le budget de l’organisation. C’est également le même constat sur les frais appliqués dans le cadre d’un service d’archivage ou de sauvegarde.
Pour confirmer ce ressenti, une étude a été réalisée par PAC en se basant sur des données statistiques. Le résultat est absolument sans appel, car 62 % des décideurs IT ont malheureusement observé une hausse bien plus importante des dépenses que ce qui était initialement prévu. Un décalage qui ne peut être négligé, car les budgets consacrés sont souvent très importants.
Vigilance sur les schémas du mode on-premise
Le basculement des actifs dans le cloud en se basant sur le principe du « lift and shit » n’est pas forcément bénéfique, car ce mode ne garantit pas une baisse significative des coûts. En amont, un programme de transformation doit impérativement être mis en place afin d’atteindre les objectifs. De plus, la DSI se contente simplement d’effectuer une reproduction des schémas du mode on-premise.
Il faut dire que la tentation est grande, car la création d’un environnement de développement ne prend que quelques clics. Cependant, au lieu d’être décommissionné, il reste dans l’état actuel et de ce fait, la consommation des ressources s’effectue de façon continue.
Une autre préoccupation concerne la détection et l’élimination des données répliquées au sein des plateformes cloud. Bien souvent, les données métiers sont dupliquées lorsqu’il est nécessaire de démarrer un nouveau projet. Mais avant d’entamer ce processus, certaines interrogations doivent être soulevées, comme la suppression des données au sein des anciens environnements. Par conséquent, le cloud hybride nécessite une approche différente en revoyant les modes opérationnels.
Quelles sont les bonnes solutions pour maîtriser les dépenses du cloud hybride ?
L’approche FinOps reste particulièrement bénéfique pour encadrer les dépenses en se basant sur l’intégration de l’ensemble des bonnes pratiques. Le terme désigne à la fois l’aspect financier, mais aussi les opérations concrètes. La combinaison des deux permet d’optimiser les ressources engagées, sans pour autant renier sur la productivité. De cette façon, c’est une excellente approche pour maîtriser les dépenses du cloud hybride.
C’est une véritable opposition avec le mode on-premise, car dans cette configuration, les coûts sont connus à l’avance avec une faible variabilité. Ce n’est pas le cas du cloud, car il faut le voir comme un service à la demande entraînant des variations tarifaires conséquentes et une prédictibilité parfois difficile à appréhender. La méthode FinOps s’attarde sur cet aspect en prenant en considération l’évolution potentielle du budget du cloud en lissant les interactions entre la DAF et la DSI.
De cette manière, l’entreprise profite d’une meilleure visibilité et surtout d’une transparence appréciable. Elle bénéficie d’une meilleure approche concernant les services utilisés et donc de payer au plus juste le cloud hybride en fonction de son besoin, tout en prenant connaissance des coûts cachés et en réduisant les gaspillages. Cependant, il n’est pas toujours évident de détacher un service en interne capable de gérer cet aspect.
La solution consiste à s’en remettre à un prestataire informatique comme Weodeo. En effet, la société possède toutes les compétences requises avec des métiers spécifiques comme des contrôleurs de gestion IT ainsi que des architectes cloud.
Définir le meilleur modèle de tarification
Dès le départ, votre entreprise peut se montrer hésitante entre les instances réservées et on demand. Dans le premier cas de figure, l’engagement s’effectue sur la durée, obligeant à vous engager sur une période définie, mais en contrepartie, vous profitez d’une remise intéressante. D’un point de vue théorique, il n’y a pas de bonnes ou de mauvaises réponses, car tout dépend de votre besoin actuel et des évolutions futures.
De plus, il est absolument primordial de prendre en considération la typologie d’applications. Imaginons la nécessité de mettre en place une campagne marketing, de base, celle-ci est parfaitement réalisable au on demand, à condition qu’elle soit exécutée dans une durée limitée et qu’elle possède une forte scalabilité. C’est une véritable opposition avec une application SAP, car les modalités d’utilisation sont parfaitement connues à l’avance et donc pour éviter les mauvaises surprises, il est préférable de l’orienter sur des instances réservées.
Avec suffisamment de recul et d’expérience, l’entreprise va progressivement s’orienter vers le multicloud. Une situation bénéfique, car le risque d’enfermement se réduit progressivement et l’organisation s’orientera naturellement vers les services les plus appropriés en ne retenant que les fournisseurs offrant le meilleur rapport qualité prix. Une fois de plus, cette situation implique une prise de connaissance des nouveaux services et des fonctionnalités à travers une veille presque quotidienne.
Plutôt que de dédier une personne ou un service approprié en interne, il vaut mieux confier ce genre de demande à un prestataire informatique qui doit être vu comme une entité capable de proposer un accompagnement personnalisé. À la fois dans la maîtrise du cloud hybride, mais aussi dans le choix d’un hébergement cloud sécurisé.
L’astuce indispensable pour la surveillance des coûts du cloud hybride
La mise en place d’un outil de monitoring est une excellente approche pour surveiller en temps réel les coûts, tout en établissant des projections. Bien souvent, le cloud provider est en mesure de fournir ce genre de logiciel, mais il est préférable d’investir dans un outil indépendant une fois que la société aura gagné en maturité.
Certes, c’est une solution payante, mais rentable pour surveiller et mieux maîtriser les dépenses du cloud hybride. Sachez que la dernière possibilité consiste à développer un logiciel de BI afin de se doter d’une application unique permettant d’établir des tableaux de bord personnalisés.