Qu’est-ce qu’une base de données relationnelle?

Une bdd relationnelle reste avant toute une base de données, mais avec des spécificités. Ce qui la distingue des autres, c’est sa capacité de mise en relation des données au sein de sa structure.

Base de données relationnelle : définition

Un modèle relationnel de base de données repose sur le stockage des informations, mais également sur l’organisation des points de données en établissant des relations définies afin de garantir une accessibilité rapide. À l’intérieur de la structure, toutes les données bénéficient d’une organisation en tables et ces dernières regroupent les informations sur les relations entre les éléments enregistrés sur les relations entre les éléments enregistrés propres à chaque entité selon des catégories prédéfinies en utilisant des colonnes et des lignes.

Le schéma relationnel de la base de données assure une meilleure structuration de l’information permettant un accès souple et efficace du système. Voilà pourquoi les entreprises utilisent couramment les bases de données relationnelles. Elles sont spécifiquement développées pour recevoir et interpréter le langage de requête structurée à savoir SQL. Il s’agit d’un langage de programmation incontournable permettant le stockage des données, mais également sa manipulation et dans la finalité sa récupération.

Lorsque le mot relationnel est associé à la base de données, il indique la présence d’une relation concernant les données. L’ensemble de données dans une base de données relationnelle dispose de relations prédéfinies. Cet ensemble de données est généralement organisé en plusieurs tables. Chaque table représente une entité, et chaque ligne dans une table représente un enregistrement spécifique de cette entité. Les colonnes apportent des informations ou des attributs. Un attribut ne peut prendre à un instant donné qu’une seule et unique valeur. On dit qu’il y a atomicité de l’attribut. Concrètement, lorsqu’une entreprise procède au stockage des informations de sa clientèle, elle est en mesure d’incorporer des informations supplémentaires concernant les transactions individuelles propres à cette entité. De cette façon, une base de données de type relationnel s’attarde essentiellement sur la relation entre les éléments stockés.

Quel est le fonctionnement d’une base de données relationnelle ?

Afin d’administrer comme il se doit une base de données, il est impératif que les utilisateurs communiquent en utilisant un langage normalisé, c’est-à-dire le SQL. Ainsi, toutes les commandes sont exécutées avec ce langage de programmation. Il est complet, permettant alors de cibler des informations précises dans la base de données, de définir leur remplacement et bien évidemment d’interagir avec. De plus, lorsqu’il y a définition d’une base de données, on définit par la suite le domaine de chacun des attributs, c’est à dire de quel type doivent être les données ou à quel intervalle les valeurs doivent appartenir. On appelle cela l’intégrité de domaine. 

Cependant, il existe bien évidemment des spécificités à prendre en considération comme les clés. Elles se définissent comme un ensemble d’attributs dans le but de procéder à une identification précise des données et permettant de différencier une ligne dans une relation. Une table possède une clé primaire qu’il est d’ailleurs possible d’exporter vers une autre table. Dans ce cas-là, elle deviendra ce qu’on appelle une clé étrangère dans le but de regrouper les ensembles de données. Il est important de savoir que toute relation a une clé primaire. 

Mais lorsque deux tables possèdent un lien, une relation par le biais des clés étrangères, elles ne sont pas en mesure de répondre à plusieurs requêtes. Alors pour extraire les informations issues de plusieurs tables, l’utilisateur devra faire usage de la fonction JOIN. Ainsi, l’opération permet l’interrogation simultanée de plusieurs tables. Les données concernées sont ensuite assemblées et filtrées en fonction des conditions définies au préalable par l’utilisateur.

Une fonction essentielle, car il est très rare d’interroger une table de données de manière isolée. Il s’agit plutôt d’un ensemble de données avec une signification particulière. L’interrogation simultanée de plusieurs tables devrait théoriquement entraîner l’émission de plusieurs requêtes dans le but d’extraire les informations présentes sur les tables concernées. Une opération parfaitement réalisable, mais nécessitant du temps et des ressources. Par ailleurs, le risque de doublons est une réalité et il est impératif de l’éviter pour ne pas subir une altération du traitement de l’information.

Pour remédier à ce problème, la normalisation reste la solution. Une seule requête est émise et elle permet d’interroger les ensembles de données lorsque ces dernières sont liées par les clés étrangères.

 

Une base de données relationnelle est conçue pour gérer des données structurées de manière cohérente, ce qui signifie que les informations sont organisées selon un schéma prédéfini où les relations entre les différentes tables sont définies par des clés primaires et des clés étrangères. Ce modèle relationnel permet de garantir l’intégrité des données et de faciliter la manipulation et l’interrogation des données de manière efficace.

Quels sont les avantages d’une base de données relationnelle ?

Si de nombreuses organisations ont recours à la base de données relationnelle, c’est parce qu’elle est en mesure de fournir de très nombreux avantages. Le premier atout repose sur la mise à disposition de moyens intuitifs en vue de représenter les données, tout en facilitant grandement son accès. Voilà pourquoi, ce sont surtout les entreprises de grande envergure qui ont recours à cette technologie pour manipuler avec la plus grande aisance de grandes quantités de données structurées.

Sans oublier un suivi minutieux de l’inventaire par rapport au traitement des données transactionnelles ainsi que la journalisation des applications.

La flexibilité reste de mise, car l’administrateur n’aura aucun mal à ajouter, modifier ou supprimer des tables. Même constat concernant les modifications des relations. Ces différentes interventions n’entraînent aucunement la modification de la structure globale et il n’y aura aucune perturbation concernant les applications existantes.

Les bdds relationnelles sont entièrement compatibles avec les propriétés ACID dans le but de garantir la véracité des informations peu importe les imprévus et les erreurs. À l’aide du langage SQL, les requêtes complexes sont exécutées avec une grande facilité, ce qui permet aux utilisateurs sans la moindre connaissance technique d’avoir une interaction avec la bdd.

Simultanément, plusieurs utilisateurs peuvent se connecter sur la base de données afin d’exploiter les informations. L’option de verrouillage reste intéressante pour éviter la modification des données lorsqu’une mise à jour est en cours. L’intérêt du modèle de la bdd relationnelle est également palpable d’un point de vue de la sécurité. Seuls les utilisateurs spécifiques et autorisés seront en mesure d’accéder à la base de données. Une nécessité afin de faire face contre les cyberattaques potentielles.

Enfin, le dernier atout repose sur la normalisation. C’est une technique de conception évitant la redondance des données, tout en contribuant à l’amélioration de leur intégrité.

À quoi ressemble la base de données relationnelle du futur ?

Progressivement, les bdds relationnelles ont connu une amélioration importante, les rendant plus faciles à utiliser, plus robustes et plus rapides. En contrepartie, elles sont également plus complexes, ce qui implique une administration quotidienne. Une contrainte pour l’entreprise, car les équipes de développements n’apportent plus de valeur ajoutée, car une grande partie de leur temps sera consacrée à la gestion de la base de données en veillant aux performances.

Cependant, la technologie autonome connaît un essor important en s’appuyant toujours sur les atouts de la base de données relationnelle. Elle utilise également le Machine Learning et la technologie cloud afin de proposer un nouveau modèle de base de données. Plus précisément, un modèle à pilotage automatique qui conserve les avantages cités précédemment, tout en profitant de la puissance de l’automatisation, du Machine Learning et de l’intelligence artificielle.

Une combinaison innovante et incontournable pour surveiller les tâches de gestion et les requêtes, tout en contribuant à l’amélioration des performances. À titre d’exemple, une base de données autonome est en mesure d’améliorer la performance des requêtes. Pour cela, des analyses et des tests sont réalisés pour trouver le chemin le plus propice à l’accélération des requêtes. Lorsqu’il est trouvé, il est automatiquement mis en production, sans la moindre intervention humaine.

C’est ainsi que la base de données bénéficie d’une amélioration continue. Les résultats sont au rendez-vous, d’autant plus que la technologie automatique évite l’exécution des tâches répétitives de la part des développeurs. Alors si vous êtes intéressé par l’utilisation d’une base de données relationnelle, prenez immédiatement contact avec Weodeo, votre prestataire informatique digne de confiance.

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